Soutenance de thèse

Le Samedi, 30. novembre 2019 -
14:00 - 19:00
Salle St Charles 2 Panathénées

Madame Assia OUAIL

Soutiendra samedi 30 novembre 2019 à 14 h

Salle Panathénées à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, Site Saint-Charles 2

une thèse de DOCTORAT

Discipline : Philosophie

Titre de la thèse : La théologie d'Al-Farabi et son effet sur sa vision politique : suivant sa tentative de conciliation entre Platon et Aristote

Composition du jury :

  • M. Jean-Baptiste BRENET, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • M. Makram ABBÈS, Professeur, ENS Lyon
  • Mme Samia MIOSSEC, Maîtresse de conférences habilitée, Université Paul-Valéry Montpellier 3
  • M. Jean-Luc PÉRILLIÉ, Maître de conférences habilité, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directeur de thèse

Résumé de la thèse

Abu Nasr Al-Fârâbî, est un philosophe musulman persan né en 872, connu également en Occident sous le nom d’Alpharabius. Il a contribué, dans ses écrits, à enrichir la rencontre entre la théologie musulmane Shiite et la philosophie grecque, et bien qu’il n’ait pas connu la langue grecque, les traductions de son époque, qui étaient reconnues pour leur méthodologie scientifique et accréditées par la maison de sagesse de Baghdâd, lui ont permis de se rapprocher de cette philosophie et de mettre en place une philosophie qui lui était propre.
En tant que théologien Shiite, Al-Fârâbî a adopté la tendance philosophique Néoplatonicienne, et a tenté, en même temps, de concilier le Platonisme et l’Aristotélisme, dans le but de mettre en place une conception rationnelle de sa religion, en suivant le principe consistant à se servir de la philosophie pour démontrer les choses spéculatives de la religion et conditionner ses choses pratiques. La manière dont Al-Fârâbî s’est servi de la philosophie en tant qu’outil de démonstration rationnelle, n’est en réalité que la plateforme d’une vision politique par laquelle il a aspiré à la constitution d’une cité vertueuse fondée sur les vertus et dont le but ne serait que d’atteindre la félicité.
Principalement, Al-Fârâbî semble, parfois, en accord avec Platon et Aristote tout en étant, à d’autres moments, en accord avec l’un d’eux contre l’autre, mais il arrive qu’il se trouve en désaccord avec eux deux lorsque leurs philosophies s’opposent à ses propres convictions religieuses, et le poussent à favoriser ses convictions concernant leurs philosophies.

Dernière mise à jour : 21/11/2019